Après la présentation de la berline 404, la coutume du constructeur au lion est de présenter dans les années qui suivent une déclinaison coupé et cabriolet de cette berline. Ce fut chose faite avec la 404 en 1961, lors du salon de Paris, où est présenté le cabriolet qui va succéder à la 403. Et encore une fois, l'oeuvre est signée Pininfarina, se sera d'ailleurs sa dernière collaboration avec le lion avant quelques années, puisque le carrossier turinois à vendu le même dessin que la 404 Cabriolet à Fiat pour sa 1500 ...
Le coup de crayon du carrossier italien est en totale rupture avec le reste des productions du constructeur au lion, il est par ailleurs difficile de trouver un point commun entre la berline 404 et sa version cabriolet, si ce n'est un vague air de famille au niveau de la face avant, aidée par sa grande calandre, ses phares ronds et les proportions plutôt respectées. Mais entre la berline et le cabriolet, aucun élément commun n'est partagé.
La finesse de la ligne de la 404 cabriolet est très plaisante aux premiers abords, elle finit de séduire dans ses détails ... Du grand Pininfarina ! De plus, la 404 Cabriolet dispose d'un autre atout de taille, à savoir qu'elle offre quatre vraies places, à une époque où les cabriolets se cantonnaient majoritairement à deux places ! Pouvoir se balader cheveux aux vent avec sa petite famille est désormais quelque chose de possible !
Côté moteur, la 404 Cabriolet était disponible avec un quatre cylindres en ligne de 1.618cm3, le client pouvait opter pour une alimentation par carburateur ou par injection. Sur cet article, celle-ci est équipée d'un carburateur, car les modèles à injection affichaient haut leur particularité avec un monogramme à l'arrière. Accolé à une boite à quatre rapport, ce moteur développe 72Cv
Produite entre 1961 et 1969, le cabriolet 404 fut produit à 10.389 exemplaires, un chiffre assez élevé compte tenu de son prix assez élevé. Malheureusement, assez peu d'exemplaires nous sont parvenu en bon état, puisque la finesse de tôle, de qualité italienne qui plus est, était très sujette à la rouille. En revanche, l'exemplaire qui illustre cet article est dans un très bel état, sans doute restauré car il parait comme neuf !
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