Des Renault 8 sportives, on retient tous la mythique version Gordini, arborant une livrée bleue avec deux bandes blanches. mais il a également existé une autre version destinée à la conduite sportive, la R8 S, qui est malheureusement passée inconnue hormis pour les passionnées, sans doute à cause de la mode Gordini, mais aussi parce qu'elle était un cran en dessous de ces dernières. 

          La Renault 8 S a été présentée en 1968 et commercialisée dans la foulée, soit 4 ans après les premières Gordini, alors que ces dernières se vendaient relativement bien pour des sportives. Mais voilà, entre une R8 de base, et la Gordini, il y avait un fossé à combler, aussi bien côté performances que côté prix, puisqu'une Gordini valait quasiment 40% plus cher que R8, ce qui ne l'a mettait pas à la portée de toutes les bourses. 

          La Renault 8 S est donc une voiture de compromis, sportive mais sans trop pour éviter de concurrencer la Gordini, ce qui permet également d'utiliser plus facilement la 8S au quotidien. Ainsi, avec cette voiture, on peut tout à fait se promener sur des routes de campagnes tel le ferait une simple R8, avec la possibilité de rentrer dans le moteur pour profiter des chevaux ! Mais là ou ma 8S fait fort, c'est sur le prix, permettant à ceux ne pouvant acquérir une Gord' d'avoir quand même une automobile sportive. 

         Côté moteur, la R8 S embarque un quatre cylindres en ligne de 1.100cm3, alimenté par un carburateur Weber, elle développe pas moins de 60Cv pour seulement 770kg, et est équipée d'une boite à quatre rapports. On reste assez loin de la Gordini avec son 1.300cm3, ces 103CV et sa cinquième vitesse ! Néanmoins, la 8S affiche de bonnes performances pour son époque, 146km/h (30km/h de moins que la Gord', mais 15 de plus que la R8) et 19,8 secondes pour le 0-100km/h (13.7 pour la Gord' et 23,2 pour la R8). 

           Des performances assez faibles en somme pour la 8 S, c'est donc sur son aspect que la S va jouer, en adoptant la calandre à quatre phares des Gordini, avec comme seule différence le fait que les feux intérieurs ne sont pas iode ! Et la 8S se pare de teintes très vives, dont ce jaune, couleur de présentation de cette version, et qui est la plus courante. A l'intérieur, la 8 S alterne équipements de la R8 de base (planche de bord en faux bois) et ceux de la Gordini (compteurs ronds ...) 

            La Renault 8 S est devenue une voiture très rare à trouver, presque autant que les vraies Gordini ! Effet de mode oblige, beaucoup de 8S se sont vu apposée une livrée de Gordini, mais surtout, la 8S a beaucoup souffert de son faible prix (comparé à la Gordini), si bien que beaucoup d'exemplaires ont terminées leur vie en rallye, puis en course de côtes, souvent préparé jusqu'à plus soif pour en faire des proto ! 

            La Renault 8 S de cet article est une vraie S, chose déjà rare, encore plus dans un si bel état, puisque cet exemplaire a été restaurée dans les règles de l'art, une restauration très méticuleuse puisque cette S comporte tout ses éléments spécifiques, souvent très difficiles, pour ne pas dire impossible à trouver ! Au final, seules les jantes ne sont pas d'origine, mais vu l'état de la voiture, on pardonne ! 

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             La Simca 8 est une petite voiture populaire française produite entre 1961 et 1978, une longue carrière de 17 ans durant laquelle furent écoulé un peu moins de deux millions d'unités. Mais bien que voiture populaire, elle est devenue une voiture mythique en ayant une excellente carrière sportive lors de sa fin de carrière, avec les célèbres Simca 1000 Rallye.  

              Mais pour cet article, ce n'est point de version sportive dont il est question mais d'une Simca 1000 des plus basiques, qui a elle aussi laissée un souvenir impérissable à toute une génération, puisque fut un temps ou la majorité des auto-écoles étaient équipée de cette voiture ! Et même sans être vraiment pasionné de voitures, on retient assez facilement le modèle avec lequel on a obtenu le précieux papier rose ! 

          Lors de son lancement, en 1961, la Simca était une voiture bien dans l'air du temps, avec une ligne très carrée marquant une rupture avec l'Aronde, et pouvant conccurencer la Renault 8 qui fut lancée en 1962 avec une philosophie presque identique, mais la Simca 1000 restait tout de même en gamme un cran en dessous de la Renault 8, sa principale concurrente étant plutot la Citroën Ami6. Mais c'est grace à cette voiture que Simca conforta sa place de second constructeur national, juste derrière la Régie Renault. 

            Pour cet article, nous avons une Simca 1000 GL datant de 1965, la version la plus simple à trouver ! Mais il faut dire qu'en 1965, la gamme de la 1000 était encore peu étoffée, avec la très dépouillée 900 en entrée de gamme, et la 1000 GLS en haut de l'affiche ! La GL quant a elle servait d'intermédiaire et présentait un très bon compromis niveau équipement. Côté moteur, la 1000 GL est doté d'un quatre cylindres en ligne de 944cm3 développant 44Cv et accolée à une boite à quatre rapports. 

          La Simca 1000 GL qui illustre cet article date de 1965, c'est un exemplaire qui se présente dans un superbe état puisque restaurée en 2008 par un passionné de voitures anciennes, et une restauration qui s'est faite dans les règles de l'art puisque cette 1000 est remise comme elle fut à sa sortie d'usine. A noter que c'était la première restauration de ce passionné, qui depuis a oeuvré sur d'autres voitures ! 

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             Le Renault Espace, le premier monospace Européen, et presque mondial si Chrysler n'avait pas devancé la marque au losange de quelques mois ! Commercialisé à partir de 1984, élaboré par Matra, refusée par Peugeot, puis repris par Renault, ce projet était au début des années 1980 assez audacieux, puisque représentant une nouvelle catégorie de voiture, située entre le break et la camionnette ! Mais même si l'Espace première génération est une voiture historique, elle n'est pas encore acceptée parmi les voitures de collection ! 

          Ce qui marque avec le Renault Espace, c'est sa ligne, très lointaine de tout ce que l'on connaît en matière automobile ! D'ailleurs, son avant avec le pare brise dans la continuité du capot, et le décrochement de la calandre, rappelle la ligne du TGV, fleuron de l'industrie française lancée trois années plus tôt, et ce dont Renault ne se priva pas pour sa campagne publicitaire ! Et aux delà de la ligne, c'est surtout pour l'intérieur que cette voiture fut conçut.

           Mais y avait-il une place pour ce véhicule sur le marché ? Après un premier mois de commercialisation (Juillet 1984) où seuls ... 17 Espace fut vendu ! Puis les ventes s'envolèrent très rapidement, sûrement le temps que la glace se brise ! Et l'Espace avait de nombreux arguments : véhicule très moderne, fonctionnel, confortable, lumineux, avec un équipement plutôt haut de gamme pour 1984 avec vitres et rétroviseurs électriques, fermeture centralisés ... Et le must, les fauteuils avant pivotant à 180 degré pour faire de l'Espace un salon de discussions ! 

           Et côté moteur, Renault proposait un quatre cylindre en ligne de près de deux litres de cylindrée alimentés par carburateur (1.995cm3 pour l'essence, 2.068cm3 pour le Diesel). Sur cet article, c'est un Espace 2000TSE, donc à moteur essence, celui-ci développait 110Cv, là encore chose rare sur une voiture en 1984 ! Avec cela, la voiture disposait de bonnes reprises et accélération, qui permet à l'Espace de rouler sans problème, sans avoir peur pour doubler ! 

           Mais aujourd'hui, trouver un Espace n'est pas chose aisée, pourtant très fiable (les moteurs affichent facilement 800.000km), le problème vient plutôt de ce qui vient s'insérer autour, notamment la carrosserie dont la peinture souffre beaucoup ! A cela rajoutez nombre d'éléments spécifiques assez cher, des éléments en plastique dur essuyant mal les affres du temps, une côte très base de cette voiture, qui couplé aux fort kilométrages, n'incite pas les propriétaires à entretenir correctement leur Espace ! Le défaut de sa qualité en somme ! Et preuve de la rareté des Espace I en très bon état, le modèle présenté est celui du musée Matra, datant de 1984, qui se trouve dans un Etat ... neuf ! Finalement, si les Espace étaient comme celui-ci, elle trouverait facilement place dans le monde de la collection ... 

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            Le Citroën HY est l'utilitaire phare des campagnes françaises durant de longues décennies, il fut produit entre 1948 et 1981, 33 années de carrière durant lesquelles furent produit 473.289 exemplaires. Lors de son lancement, il reprend l'esprit de deux voitures : la 2CV (pas encore lancée) pour sa simplicité, et la Traction pour le moteur. 

          La traction avant est un atout de taille pour cet utilitaire, puisqu'il permet de dégager un espace considérable à l'arrière, de 7,6m3. Il reprend là les recherches effectuées sur le TUB avant guerre. Ceci fut sa grande qualité, tout comme ses parois verticales, son plancher situé à 35cm du sol qui facilite les chargement, et la porte latérale coulissante. 

            Autre argument de taille, le moteur, issu de la Traction, permet à Citroën de promettre une certaine fiabilité au HY et ce avant même le lancement de ce fourgon ! Il s'agissait donc du quatre cylindres en ligne de 1.911cm3, qui toutefois, tournait à l'envers par rapprot à la Traction ! Il était accolé à une boite à trois rapports, le tout développait 35Cv, et permettait d'atteindre 75km/h. Ceci dit, cette vitesse ne s'atteignait pas lorsque le HY était chargé ! 

                 Et dernier avantage du HY, son faible prix ! Le tout mis ensemble était la recette parfaite d'un succès, avec donc plus de 470.000 exemplaires produit. Mais malgré ce chiffre assez important, trouver un HY de nos jours n'est pas chose aisée, beaucoup ont disparut complètement usés de plusieurs années de labeur, d'autres ont été attaqués par la rouille, et pour ne pas aider, beaucoup ont été sacrifiés pour récupérer les moteurs, pour réparer ou restaurer des Traction ! 

            Le HY de cet article date de 1955, c'est un exemplaire qui se trouve dans son jus, présentant là une superbe patine ! Mais surtout, ce HY se présente comme à l'origine, il n'a jamais été restauré, seuls quelques petits ajouts à la bombe de peinture ont été ajouté ici et là, aux points où le HY a la fâcheuse tendance à rouiller, c'est sûrement ce qui l'a sauvé. 

           Bien évidement, comme tout les vieux HY, celui-ci est équipé du double pare-brise, la version la plus recherchée, et qui fut produite jusqu'en 1964 ! Les anciens HY jusqu'en 1961 les flèches de clignotant et une vitre arrière ovale jusqu'en 1963. En revanche, il ne s'agit pas d'un des premiers H, qui avaient jusqu'en 1955 qu'un seul feu arrière et l'emplacement de plaque d'immatriculation décalé sur la gauche ! 

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          Les Etablissements Mochet ont été en activité entre 1924 et 1958 et on construit divers véhicules. Partant du vélo, petit à petit, la firme s'est diversifiée     vers les vélocars, qui sont des petites voitures mues par la force de l'homme; et les vélo à moteur, les mobylettes. Et Charles Mochet eu l'idée de mettre un moteur de ses vélomoteurs dans une de ses vélocars, ainsi fut crée la microcar. 

           Pour cet article, nous avons un Mochet Type CM, une voiturette de l'après guerre. D'ailleurs, après la seconde guerre mondiale, on ne connaîtra Mochet qu'au travers de ces petites voitures, bien que quelques modèles aient été proposé avant 1940, sans grand succès. Et cette renaissance après la guerre, on la doit à la reconstruction, puisque peu de voitures étaient disponibles et les matières premières étaient encore rares pour l'industrie automobile, avec des délais de livraisons assez long, dépassant souvent les deux années. 

               C'est ainsi que ces petites voitures avaient quelques avantages au début des années 1950 : peu consommatrices de matières premières, disponibles rapidement, et surtout, que l'on peut conduire sans permis. Car en effet, les microcar étaient mue par des moteurs de 125cm3, échappant ainsi à la catégorie des voitures où le permis est nécessaire. 

             La mochet CM embarque un moteur à deux temps de 124cm3, qui développe 4Cv; celui-ci entraînait grâce à une chaîne les roues arrières, on trouve ici le mode de propulsion des vélomoteurs ! Côté performances, malgré ce petit moteur, le Mochet Type CM peut filer jusqu'à 60km/h, une belle performance, 20km/h en dessous de la 2Cv ! 

          Le Mochet CM était disponible au début des années 1950, il était proposé au prix de 315.00Francs (ce qui était tout de même le tiers du prix d'une DS en 1955 !), et la production s'élevait à environ 40 exemplaires par mois. A noter qu'une version plus puissante était proposé, mais où le permis de conduire était toutefois nécessaire, puisque équipée d'un moteur de 175cm3. 

           L'aventure de Mochet cesse en 1958 avec une réforme du permis de conduire, si bien que désormais, il faut le permis pour conduire une Mochet ! Et les microcar n'étaient désormais plus en vogue, trop petites, et l'automobile redevenue "facilement" disponible, d'où leur chute ! 

           La Mochet CM125 de cet article est dans un état splendide, chose assez peu courante ! En effet, déjà que le nombre d'exemplaires produit est faible, la plupart on été malmenée et très souvent abandonnée comme personne n'en voulait !