La DB Panhard HBR5 est une petite GT française, présentée en 1954 au salon de Paris et sera produite jusqu'en 1961.



      Le moteur de la HBR5 est le bicylindre Panhard 850cm3 de la Dyna Z, retravaillé par Bonnet, qui lui a donné des tubulures d'admission spéciales, des ressorts de soupapes renforcés, un arbre à came plus performant et un nouvel échappement, ce qui lui permet de développer 58Ch contre 42 sur la Dyna. Le moteur est accouplé à une boite 4 vitesses, provenant également de la Dyna Z.



    Cette HBR5 a été construite fin Janvier 1955, il s'agit du 3ème exemplaire produit. Il a servit dans un premier temps de véhicule de compétition pour DB qui l'a engagé au rallye Liège-Rome-Liège en 1955 et au Mille Miglia en 1956. Mais à cette dernière course la voiture fut détruite lors d'un accident, le pilote a raté son virage et la voiture est tombée dans un ravin.



      Puis à la suite de cet accident elle fut ramenée dans les ateliers DB ou elle fut reconstruite avec la coque du prototype présenté au salon de Paris 1954. Puis elle fut retrouvée en 1995 par un passionné des DB à l'agonie avec la coque coupée par endroit, mais elle était roulante. La coque a été restaurée avec l'aide de la division historique de Matra. La restauration complète de cette HBR5 fut terminée en 2009.



     La design de la HBR5, allure de petite berlinette, des lignes simples, sans accessoires, mais fort sympathique. La structure de la voiture n'est qu'une poutre centrale prolongée par un berceau tubulaire pour porter le moteur, la coque en éléments composite, la voiture ne pèse que 640kg.



     Au niveau des performances, la HBR5 met 21,5 secondes pour le 0 à 100km/h et atteint 165km/h de vitesses de pointe.



     le Logo DB, pour Deutsch Bonnet, marque très peu connue, pourtant ils ont produit un grand nombre de petites voitures de courses.



     Les sorties pour chasser l'air chaud du moteur, très profondes, on peut y voir au dessus les participations aux courses quand cette voiture était une voiture d'usine de DB.



    Le moteur, bicylindre panhard de 851cm3 issu de la Dyna Z

 

          La Citroën SM (pour Série Maserati) est une une automobile de la catégorie GT. Elle a été commercialisée en 1970sa carrière pris fin en 1975. La SM ne connaîtra jamais le succès escompté, la faute à la situation économique lors de son lancement ....



          Le design de la SM devait être innovant pour pouvoir "succéder" à la DS, elle bénéficie d'une ligne travaillée. L'aérodynamique lui aussi sera extrêmement préparé : avant plat, bulle de verre pour abriter les phares, soubassement profilé, et sa taille se resserre en allant vers l'arrière.



          Le moteur est un V6 Maserati, sa cylindrée atteint 2.670cm3, le bloc est alimenté par trois carburateurs double corps Weber, ce qui permet de développer pas moins de 170Cv. Cependant, dès ses débuts, ce V6 se construit une mauvaise réputation du fait de sa fragilité, et la crise pétrolière de 1973 ne fera qu'aggraver les choses, et va précipiter le déclin de la SM.



          Cet exemplaire arbore une magnifique peinture verte métallisée (code AC527) qui a été disponible entre 1972 et 1975. C'est une teinte qui, je trouve, va superbement bien avec la ligne de la SM. Cet exemplaire est dans un très bel état comme vous pouvez le constater sur les photos.

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      La Panhard PL17 est construite de 1959 à 1965, et au total ce sera 168.230 exemplaires qui sortirons des chaînes.



     Les Panhard sont connues pour leur "décalage" par rapport à ce que propose les autres constructeurs, entre autre au niveau de la carrosserie, mais également du moteur, puisqu'il s'agit sur la PL17 d'un bicylindre à plat, d'une puissance d'environ 50Ch.



     Le modèle de cet article est une PL17 L1 tigre de 1960. Le moteur lui permet d'aller à 130km/h quand tout vas bien. Cet exempalire arbore une magnifique teinte dite "feux de brousse", je trouve que cette teinte rend bien avec la voiture.



      la PL17 fut un succès pour Panhard, en 6 ans, 160.000 exemplaires se sont écoulés. Certes, on est loin des chiffres de ventes de ses concurrentes mais pour une voiture "décalée" c'est un bon score.



Fiche technique

Dimensions
Longueur : 458cm
largeur : 167cm
hauteur : 142cm
empattement :
poids : 820kg

Moteur
bicylindres à plat
cylindrée : 851cm3
puissance : 50Ch à 5.800Trs/min 
nombre de cylindre : 2
nombre de soupapes : 4 (2 par cylindre)
alimentation : carburateur double corps Zenith.
distribution : arbre à came central

Transmission
mode : traction
boite de vitesse : manuelle à 4 rapports

Freins
Avant : tambours
arrière : tambours

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     La  Citroën Traction est produite entre 1934 et 1957 par Citroën à l'usine du quai de Javel. La Traction deviendra une voiture de l'histoire de France car elle sera très largement utilisée par les résistants lors de la seconde guerre mondiale. Elle sera produite à 760.000 exemplaires.

La conception de la Traction :

     La conception de la Citroëntraction est très rapide, elle dure 18 mois, et n'a pas été suffisamment longue pour bien mettre au point la voiture, dont les premiers clients seront victime par ce manque de fiabilité. Les roues avants se perdent à cause des cardans qui cassent, la caisse qui n'est pas assez résistante plie et le moteur et la boite de vitesses connaissent d'innombrables pannes. Le réseau Citroën à du mal à reprendre en charge les Traction, de plus que la traction est une voiture totalement nouvelle et n'a aucune pièces moteur commune avec la Rosalie.  Cependant, la rapidité de la mise au point de la traction est due aux problèmes financiers de la marque.

     1934 est une année importante pour  Citroën: L'entreprise a ses finances dans le rouge et doit sortir un nouveaux modèle innovant pour faire remonter les chiffres de productions en chute libre. La Rosalie se vend bien mais pas assez pour satisfaire les comptes de Citroën.. La voiture "sauveuse" de  Citroënest présenté le 18 avril 1934, elle s'appelle Citroën 7, pour 7 chevaux fiscaux, mais la population finira par la rebaptisée traction avant.

     La traction marque une rupture importante par rapport à la Rosalie, la ligne de la traction est aérodynamique du fait de la mode du Streamline moderne, et cette ligne différentes des autres voitures de l'époque permis de la faire connaître du public. De plus, la traction dispose d'une particularité rare à cette époque, la voiture est tirée et plus poussée. Cependant, ce système de traction avant n'est pas nouveau puisqu'il est utilisée depuis 1929 par Cord. Autre nouveauté apportée sur la Traction, le châssis monocoque, qui lui permet une meilleure tenue de route.

     La ligne de la Traction est l'oeuvre de Flaminio Bertoni. Elle sera dans un premier temps disponible en berline, mais plus tard suivrons le coupé et le cabriolet. Les premières traction se reconnaissent par leur toit en moleskine, et non en dur comme ce le sera plus tard.

      Les ingénieurs améliorent sans cesse la traction, qui vraiment fiable à partir de 1936, mais se retard aura eu raison de la marque, qui à du déposer le bilan en 1935.



Les innovations de la traction :

     La Citroën  traction avant permit un grand pas pour le monde de l'automobile en son temps. Le système à cardans, les freins qui utilisent un système hydraulique à la place des câbles, l'absence de châssis grâce à la monocoque permet un abaissement du point de gravité, qui se traduit par une meilleure tenue de route. De plus, l'adoption de la traction va dans cette direction.
     La traction se veux être une voiture innovante. La carrosserie monocoque en acier selon la technique de BUDD importée des USA, les freins à tambour hydrauliques Lockheed, les roues indépendantes, la suspension par barre de torsion ... Seule ombre au tableau, la boite de vitesses, conçue trop rapidement pour palier aux problèmes insurmontables de la transmission automatique.
 
Les différentes carroseries de la Traction :

_berline
_cabriolet
_faux cabriolet (coupé)
_familiales ou Limousines

Les différens modèles de traction :

7A : première série de la traction, produite d'avril à juin 1934, environ 6.000 exemplaires produits
7B : remplace la 7A en juin 1934, moins de 10.000 exemplaires produits.
7C : produite d'octobre 1934 à 1941, à 67.000 exemplaires, elle remplace la 7B
7S : version sportive produite de juin 1934 à novembre 1934, environ 1.500 exemplaires construits.

11A : produit de novembre 1934, elle ont des caisses plus large et  longues par rapport aux 7
11AL : produit de novembre 1934 à février 1937, elle succède à la 7S
11AM : version de la 11AL avec le moteur "performance", produite en 1937.
11B : elle succède à la 11A en 1937 à 1957
11BL : elle succède à la 11AL en 1937 à 1957

15/6G : au départ sous le nom 15, cette série prend la lettre G quand la série suivante prend le nom de 15/6D
15/6D : 15/6D à moteur modifié tournant à droite
15/6H : H pour hydro, le train arrière est équipée de suspension hydropneumatique dès 1954.

22 : prototypes à moteurs V8, jamais produit



La Traction pendant la seconde guerre mondiale :

     Du fait de son excellente tenue de route et ses qualités de routière, la traction est adoptée par l'armée française. Puis elle sera en 1940 réquisitionnée par l'armée allemande, qui la fera aller dans les déserts africain ou dans le froid de l'hiver russe, sans avoir de problèmes. Elle deviendra une voiture emblématique quand les hommes de la résistance l'utiliserons, et surtout lors de la libération ou les traction était siglées FFI sur les portières.
     Au lendemain de la guerre, la production des traction reprend très vite lors du second semestre de 1945.

Fin de carrière de la Traction :

     La presse ne s'intéresse plus à la traction, voiture jugée vieillissante, mais pourtant elle connaît une fin de carrière brillante. Le rajeunissement porté en 1952 porte ses fruits. De plus, le rapport qualité/prix était très intéressant, tout comme l'habitabilité de la voiture. L'arrivée de la DSà condamné la traction, mais elle mettra du temps à disparaître du catalogue à cause des clients qui ne pouvaient pas s'offrir une DS se rabattaient vers la Traction.

L'historique des modifications de la Traction :

1934 : 18 avril : présentation de la Traction
             juin : remplacement de la 7A par la 7B
                      lancement de la 7S
             octobre : lancement la la 7C
             novembre : la 11Al remplace la 7S
                                  la 11A sort, avec une caisse plus large
1935 : octobre : la malle arrière s'ouvre depuis l'extérieur
1936 : mais : direction à crémaillère
1937 : février : remplacement de la 11AL par la 11BL
            La 11B remplace la 11A
1938 : jantes pilote
1939 : mars : le moteur gagne 10CV
1942 : arrêt de la production
1945 : reprise de la production
1946 : la capot à volet est remplacé par un capot à fentes
            remplacement des jantes pilotes par des jantes pleines
1949 : des fauteuils sans tube dorés sont montés
1952 : malle rectangulaire
            les ailes reçoivent des clignotants
1954 : le train arrière de la 15 adopte la suspension hydropneumatique
1957 : fin définitive de la production

Photos :

Traction 7C



Traction 11B de 1951 à malle plate



Traction 11B 1953


Traction cabriolet



Pages sur la traction :

Citroën Traction 7S cabriolet

              La Peugeot 202 est une voiture construite de 1938 à 1949 pour remplacer la 302, mais surtout la 201, il s'agit d'une voiture économique. La production fut cependant arrêtée de 1940 à 1946 à cause de la guerre. La 202 reprend la ligne des Peugeot 402 et 302, appelée ligne "fuseaux-sochaux".

 

 

          Peugeot décline la 202 sous multiples versions, il fut produit une berline, une découvrable, un cabriolet ainsi qu'un pick up et fourgon pour les utilitaires. Pour cet article, nous avons une peugeot 202 découvrable, une version qui sert d'alternative entre la berline et le cabriolet.

 
          La découvrable est ni plus ni moins qu'une berline sur laquelle le toît est remplaçé par une capote. Elle est conçue pour ceux qui veulent une cabriolet mais ne pouvant pas s'offrir la 202 cabriolet du fait de son prix élevé, ou ayant besoin de l'utilité des quatre places que la découvrable propose.

 

          Cette peugeot 202 découvrable est dans un bel état, c'est une voiture qui a été restaurée. Certains regreterons sans doute la teinte choisie, qui n'est absolument pas d'origine, mais, hormis celà, le reste est d'origine. un bravo à son propriétaire pour cette restauration, une de plus sur nos routes.

   
   

 

 

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